Avec près 275 km, La Régalante parcourt le territoire historique et gastronomique des Marches de Bretagne, reliant le Mont-Saint-Michel à Nantes. Un tracé marquée par un patrimoine remarquable, d’imposants châteaux forts et de villages authentiques.
Le 23 juin dernier, la véloroute V409, reliant le Mont-Saint-Michel à Nantes, a officialisé son nom et a dévoilé son logo aux élus des territoires qu’elle traverse. La véloroute V409 laisse officiellement place à La Régalante, un nom au subtil mélange des termes galette et galante qui génère un mot chaleureux et gourmand. Selon le comité de pilotage du projet, « un tracé qui fait la part belle à la convivialité, à la découverte et aux instants partagés […] Une véloroute qui invite familles et amis à découvrir des territoires en s’amusant.»
Au printemps 2024, La Régalante sera officiellement inaugurée. Elle sera identifiée comme telle, avec une signalétique commune sur tout l’itinéraire et des informations sur les services disponibles sur le tracé (hébergement, ateliers de réparation, sites à visiter etc.). Pour ce projet initié en 2021, le département d’Ille-et-Vilaine en assure la coordination technique et politique.
Et l’enjeu est de taille. Il doit favoriser le tourisme, les retombées économiques, et de promouvoir l’attractivité dans les départements traversés : la Manche, l’Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique. Long de 275 km, le tracé va être une belle opportunité pour découvrir de multiples sites patrimoniaux et naturels ou visiter cinq sites majeurs dont trois villes d’art et d’histoire – Nantes, Vitré et Fougères – mais aussi la cité médiévale de Châteaubriant et bien sûr, l’incontournable Mont -Saint-Michel.
Paysages et souvenirs… © Crédit photos : Henry Salamone
Le Mont-Saint-Michel, point de départ ou point d’arrivée reste incontestablement un attrait fascinant pour les cyclotouristes. Et la Véloscénie, 450 km de chemins entre Paris et le célèbre Mont, en est l’illustration parfaite. Cette dernière enregistrant des records de fréquentation. En 2022, 1,8 million d’usagers ont été comptabilisés contre un million en 2015. Un tiers d’entre eux étaient en itinérance. Les retombées économiques sont évaluées à 54,5 millions d’euros en 2022 contre 50 millions d’euros en 2015. La moyenne nationale donne un panier de dépenses d’environ 68 euros par jour.