ÉCONOMIE

Avec l’engouement des Français pour le vélo, le secteur de l’emploi peine à recruter

La « filière économique », qui comprend l’industrie mais aussi la réparation, les services ou le cyclotourisme, pourrait créer 100 000 emplois d’ici 2050.

C’est un constat : il y a de plus en plus de cyclistes. Pour preuve, en 2022, l’usage du vélo en France a augmenté de 13 % par rapport à 2021 et de 39 % par rapport à 2019, année de référence avant la pandémie, selon l’association Vélos et Territoires et ses relevés effectués par un échantillon de près de 300 compteurs disséminés sur le territoire national. Chiffre significatif du succès de la petite reine : aujourd’hui, quatre Français sur dix pratiquent le vélo au moins une fois par semaine. Et les professionnel.l.e.s tous secteurs confondus constatent que la demande est bel et bien là. 

Il faut regarder avec intérêt les perspectives économiques que le développement de la pratique du vélo pour les trajets du quotidien offre à nos acteurs industriels et économiques.

Guillaume Gouffier-Cha, député du Val-de-Marne / La République en marche

Un univers qui recrutent avec un premier constat significatif : ce sont les techniciens – mécaniciens qui sont le plus recherchés  avec près de 60 % des annonces, suivis des vendeurs (20 %) et loin derrière, des responsables de rayon (5,3 %). Rien d’étonnant en raison du manque de réparateurs de vélo, appelés « opérateurs cycle », formés et disponibles sur le marché.


En France, le phénomène vélo prend de plus en plus d’ampleur – © Dans l’Objectif


Et rien d’étonnant que des entreprises, associations ou encore administrations de la filière vélo recherchent des profils divers partout en France, en Belgique et en Suisse. Selon un rapport parlementaire, le secteur du vélo pourrait créer 100 000 emplois d’ici à 2050. Pour répondre à cette forte demande, plusieurs plateformes à l’image de Emploi Vélo ou Job Vélo proposent aux candidats des postes à pourvoir et/ou des formations.

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