ARTISANAT
Vélo Tijo est le défi que s’est lancée une ébéniste-menuisière du Puy-de-Dôme.
Entrepreneuse, Joanne Lecorfec s’est lancée dans la fabrication de cadre de vélo gravel en bois. Un pari fou aujourd’hui concrétisé par le Tijo
J’adore les histoires qui commencent par « il était une fois… » Et celle que je vais vous conter évoque une histoire où le personnage principal est une petite fille qui rêve de posséder un vélo… Pas n’importe quel vélo… SON vélo… Un vélo tout droit sorti de son imaginaire, un vélo peu conventionnel, un vélo dont le cadre est tout simplement en bois. Oui, en bois… Un cadre créé de ses propres mains, façonné par un savoir-faire qui allie à la fois son métier et sa passion pour la Petite Reine afin de concevoir un cadre tout de bois vêtu…
Un cadre en bois est simple et complexe à la fois. Cela utilise des techniques d’artisanat classiques mais il faut être hyper pointu, hyper minutieux. Il faut beaucoup de précision pour pouvoir réaliser un cadre en bois
Joanne LECORFEC / Conceptrice du vélo Tijo
Cette belle histoire, tout droit venue des pentes ouest du Livradois en Auvergne, est celle de Joanne Lecorfec, artisane ébéniste qui, après 14 mois de voyage et 10 000 km à vélo à travers la France a, au fil de sa chevauchée imaginé Tijo, premier vélo gravel en bois dont la commercialisation a débuté en 2024… Son prix : entre 3 500 et 5 500 euros pour pédaler sur du chêne, du frêne ou du noyer. Joanna Lecorfec répond aux questions de Henry Salamone
Ce podcast a été réalisé en partenariat avec City Ride, premier magazine sur le vélo urbain
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