SOCIÉTÉ
De nombreuses études montrent la forte efficacité du port du casque pour réduire les cas de traumatismes crâniens en cas d’accident de vélo.
Alors que l’efficacité du casque de vélo pour réduire la fréquence et la gravité des traumatismes crâniens a amplement été démontrée, la proportion de cyclistes portant un casque parmi les cyclistes tués ou blessés hospitalisés en France métropolitaine parait étonnement élevée comparativement au taux du port du casque en agglomération publié par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière.
Porter un casque fait parti des accessoires obligatoires à vélo pour les enfants de moins de 12 ans et s’équiper de protections efficaces dans un objectif de sécurité routière. Cependant, il existe plusieurs autres avantages de porter votre casque avant d’aller au travail, au sport ou partout ailleurs. Il permet de diminuer les dangers de blessures crâniennes car n’oublions pas que le crâne est l’os qui protège efficacement votre cerveau. Cependant, celui-ci peut vite céder sous des chocs violents.
En circulation, vous pouvez facilement vous blesser à la tête. Vous n’êtes pas à l’abri d’un accident mortel. Bien porter un casque lors des déplacements à vélo garantit l’absorption du choc des chutes et diminue de plus de 85% d’éventuels accidents traumatiques au crâne et au cerveau. Statistiquement, 4/5 des chocs traumatiques peuvent être empêchés grâce au port du casque.
Dans sa chronique sur RTL (Ça va beaucoup mieux) Michel Cymès fustige les cycliste ne portant pas de casque. Pour lui, «ne pas porter de casque est irresponsable […] Les blessures à la tête contribuent de façon importante aux décès et aux hospitalisations chez les cyclistes.»
Ce qu’il faut garder à l’esprit dans ce grand débat polémique, est que la majorité des cyclistes urbains et leurs associations représentatives en France – FUB, FFCT, AF3V, Vélo et Territoires – et dans les pays européens – ECF, ProVélo en Suisse9 et en Belgique… -, sont opposées à l’obligation du port du casque.
Quant aux associations de cyclisme sportif de compétition – FFC, FFTri…- elles y sont favorables et ont rendu le port obligatoire aussi bien en compétition qu’à l’entraînement en club, en vélo de route comme en VTT ou BMX.
Enfin, la majorité des médecins, en particuliers ceux confrontés aux traumatismes crâniens, comme la majorité des non-cyclistes, défendent le principe de l’obligation pour tous les cyclistes. Côté journalistes, blogueurs, et responsables politiques, ces derniers se partagent entre ces deux pôles alors de nombreuses études montrent la forte efficacité du port du casque pour réduire les cas de traumatismes crâniens en cas d’accident de vélo.
Ce n’est que notre avis. A la rédaction, nous sommes pour le port du casque. En ce qui me concerne et par expérience, ce dernier m’a sauvé la vie lors d’une sortie en groupe. Coup de frein brusque… Plusieurs cyclistes à terre… Ma tête a violemment taper le sol. Sans lui, je n’ose même pas imaginer les conséquences… |
Ce sujet fait largement débat parmi les pratiquants. Alors, pour ou contre le casque lors d’une sortie ? A vous de réagir et de nous faire part de votre point de vue.