ÉQUIPEMENT

Choisir un bon éclairage relève du parcours du combattant tant l’offre est nombreuse. Aussi, nous recevons régulièrement des questions à ce sujet. C’est le cas de Romain Montel qui nous demande : de plus en plus de cyclistes roulent la nuit tombante avec des lumières avant ou arrière qui clignotent. Est-ce que c’est autorisé par la loi ?

Tout d’abord il faut savoir que l’utilisation de lumières avant clignotantes est due essentiellement sur une mauvaise connaissance du code de la route. 

Que dit la loi : Tout vélo doit être équipé des éclairages et signalisations suivants :

  • Un ou plusieurs catadioptres: Système réfléchissant la lumière et servant à signaler le vélo aux autres usagers de la route,
  • arrière de couleur rouge et la remorque, si nécessaire,
  • Catadioptres orange visibles de côté, ou pneus munis de dispositifs rétro-réfléchissants homologués,
  • Catadioptre blanc visible de l’avant,
  • Catadioptres de couleur orangée sur les pédales.
    La nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, tout vélo doit être équipé des 2 feux suivants, ainsi que la remorque, si nécessaire :
  • Feu de position émettant vers l’avant une lumière jaune ou blanche non éblouissante
  • Feu de position arrière qui doit être nettement visible de l’arrière lorsque le vélo est utilisé.

Pour en revenir à la question de Romain, rouler avec des feux avants ou arrière clignotants est interdit par la loi sauf ceux des indicateurs de direction, des feux de position arrière, des feux stop, des feux de brouillard arrière et du signal de détresse. La sanction pénale d’un dispositf d’éclairage avant clignotant par exemple peut amener à une contravention de 68€ forfaitaire pouvant monter jusqu’à 450€.

Mais alors, me direz-vous, quelle puissance d’éclairage pour un vélo ?


En ville, sur une chaussée bien éclairée, les 10 lux permettent d’être vu mais n’apportent pas vraiment une meilleure visibilité pour le cycliste. En terme de lumens, pour un usage urbain, des éclairages allant de 20 à 100 lumens à l’avant sont préconisés. 15 lumens seront suffisant pour le feu arrière.

Sur la route, il faut privilégier un éclairage arrière puissant afin que les automobilistes vous voient de loin et aient le temps d’anticiper, notamment sur des routes limitées à 80 km/h. Une puissance de 100 lumens sera le minimum pour vous assurer une visibilité à plusieurs centaine de mettre. À l’avant, un éclairage de 200 à 800 lumens avec un faisceau principal éclairant loin ( à 100 mètres au moins ) et un faisceau secondaire éclairant sur les côtés représente une solutions sûre et efficace.

Mon conseil : pour optimiser votre visibilité, n’hésitez pas à revêtir un gilet jaune réfléchissant.

Pour conclure : puissance, autonomie, emplacement et encombrement sont autant d’éléments à prendre en compte. Votre choix devra être guidé selon quatre critères :
– Un : les différentes unités de mesures : Lux, lumen ;
– Deux : les différents types d’éclairages : ampoule classique, halogène, LED ;
– Trois : les types d’alimentation : piles, batteries rechargeables, dynamo, VAE
– Quatre : les types de fixations.

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